L’auto construction se vulgarise de plus en plus et attire un nombre sans cesse croissant d’adeptes. Pour économiser de l’argent, pas mal d’individus fabriquent eux-mêmes leurs mobiliers d’intérieurs. Plusieurs projets échappent totalement aux novices et aux bricoleurs amateurs. C’est le cas de la confection d’un escalier qui exige des connaissances complexes et un certain niveau de connaissances dans l’art de manier le bois, les matières et les outillages. À cet effet, nous vous délivrons les démarches à suivre et les travaux à effectuer dans la fabrication d’un escalier droit en bas.
Construire un escalier est vraiment ardu, difficile et complexe. Ce travail de titan doit avoir une structure solide. Il requiert les calculs précis des dimensions de plusieurs pièces de bois. Il nécessite l’emploi de divers matériaux et outillages, dont les plus indispensables sont : des planches de bois et des solives prétraitées, des clous et des vis, des ferrures de charpente en métal, un mètre mesureur, un crayon gris, un marteau, une équerre de charpentier, une perceuse électrique, une scie circulaire, une scie égoïne et une ponceuse électrique. La première phase de la fabrication d’un escalier consiste à prendre des dimensions multiples et variées.
Un escalier en bois est un assemblage de pièces aux dimensions diverses. Auprès de nos menuisiers, la première dimension à mesurer est la hauteur totale du mur plein sur lequel l’ouvrage sera adossé, à partir du sol jusqu’à la dernière marche.
Ensuite, ils calculent le nombre de marches en divisant la hauteur de l’escalier par la hauteur de la contremarche tout en sachant que la réglementation édicte les dimensions suivantes : pas usuel de 63 cm, hauteur d’une marche normale de 16 ou 17cm, profondeur minimale d’une marche à 28 cm.
Après, ils déterminent la largeur de l’escalier sur lequel repose le calcul des nombres de limons. Généralement, la distance entre deux limons se trouve entre 50 et 100 cm.
C’est au bout de ces opérations arithmétiques compliquées que nos menuisiers élaborent le plan détaillé de l’ouvrage. Ils ne manquent pas de faire et de refaire des vérifications de calcul pour que les pièces à découper aient les bonnes dimensions.
Le soutien d’un escalier doit être un mur droit et solide. Si ce n’est pas le cas, nos spécialistes mettent en place une structure en maçonnerie capable de supporter de lourdes charges. Suit après le choix des limons, de grosses planches fixées entre eux et disposées en diagonale sur lesquelles les marches et les contremarches sont fixées.
Une solive de 3 m de long, 25 cm de large et 5cm d’épaisseur est idéale pour servir de limon. Un escalier robuste revendique l’emploi de 2 à 4 limons fixés entre eux sur lesquels sont réalisées des découpes droites destinées à recevoir les marches et les contremarches. Pour que tout soit parfait, nous tenons au préalable à marquer au crayon les emplacements exacts de chaque découpe. Dans cette phase du travail, l’emploi d’une équerre de charpentier est indispensable.
Calculs précis et espacements réguliers sont de rigueur pour que le support fixé en diagonale forme un angle droit parfait avec le mur de soutien, que les contremarches soient parfaitement verticales et que les marches adoptent une position horizontale.
Le limon est la structure principale d’un escalier. Il sert à la fois de poutre et de pièce d’appui. Nous employons des ferrures de charpente en métal longues et épaisses pour que cette pièce centrale de l’escalier soit bien arrimée au mur porteur et au sol et qu’elle reste solide, robuste et stable au fil des années.
Ancrer les premières contremarches permet d’assembler les limons entre eux et de renforcer la construction. Ces dernières doivent avoir au minimum une épaisseur de 2,5 cm. Pour ce faire, nos professionnels fixent au limon la contremarche à l’aide de 2 vis de 6cm. Ensuite, ils encastrent la marche à la poutre avec des vis de la même taille. Puis, ils travaillent sur le niveau supérieur et opèrent de la même manière jusqu’à la dernière marche.
Au final, limons, contremarches et marches aux dimensions exactes sont solidement arrimés entre eux pour former une construction robuste et pratique permettant de passer d’un étage à un autre.
Un escalier est un équipement de maison. C’est aussi un objet décoratif. Il mérite des petits soins. Une fois les éventuels trous camouflés et l’ensemble poncé, le bois de l’escalier peut être légèrement vernis, teinté, vitrifié ou peint en respectant l’ambiance générale d’un intérieur.